Voici un extrait qui relate un épisode avec Le docteur Jivaka (Shivago) alors qu’il était encore étudiant en médecine.

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Eriko Sensei : observation avec Cédric

Tiré de la préface du livre Textbook of Ayurvéda, a complete guide to clinical assessment de Vasant Lad

 » […] Mon premier enseignant d’ayurvéda en Inde était un diagnosticien du pouls et était tout à fait miraculeux dans ses capacités prédictives.

Une fois je lui demandais s’il était rationnel ou s’il utilisait l’intuition. Il me répondit qu’il n’était ni intuitif ni rationnel. Il me dit : « l’intuition est simplement une extension de la logique. Ce qui peut paraître intuitif n’est que l’extension d’une série de signes, symptômes et impressions logiques. Un maître de la logique ou un grand diagnosticien ayurvédique peut sembler être rationnel mais en réalité c’est un excellent détective clinique.

Jivaka, le grand étudiant d’Atreya, fut peut-être le plus réputé des observateur clinique Ayurvédique :

Jivaka et les autres étudiants analysaient des empreintes d’éléphant revenu de la rivière. Quand il fut demandé à Jivaka ce qu’il avait appris de ces empreintes il répondit :

Il s’agit d’une femelle éléphant, borgne de l’œil droit, qui est sur le point de mettre bas aujourd’hui et son éléphanteau sera un petit mâle.

Les autres étudiants se mirent à rire suite à son diagnostic présomptueux, c’est impossible d’en savoir autant avec seulement une empreinte ! Quand ils lui demandèrent de s’expliquer sur ses découvertes voici ce que fut sa réponse :

L’éléphant mâle a un pied plus rond que celui plus oblong (rectangulaire) de la femelle. Comme l’herbe du sentier est mangé que du côté gauche il en déduisit que cette femelle était borgne de l’œil droit . Comme les empreintes sont plus profondes au niveau postérieur, il a en déduit que l’éléphante était enceinte. Et parce que des 2 empreintes, la droite était plus profonde cela signifiait que c’était un petit mâle.  Par l’observation de l’urine laissée sur le chemin il en déduisit que la mise à bas était imminente […] « .

(traduction de Roman Léonardi Vandevelde)

NAMO JIVAKA